Ce vendredi, 23 mai 2025, SEM Mohamed Ali NAFTI, Ministre des affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger a, en premier temps, reçu au siège du ministère, le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités en Tunisie, en marge de la célébration de la Journée de l’Afrique. Au cours de cette rencontre, des échanges ont tourné autour des questions relatives au continent, ainsi qu’à la coopération bilatérale entre la Tunisie et les pays africains sur la base du respect mutuel et de l’intérêt commun.
En second temps, le Ministre a conduit le groupe à l’académie diplomatique internationale de Tunis, pour prendre part au Séminaire y organisé sous le thème "Les défis de la coopération multilatérale dans une perspective africaine," comportant deux panels, l’un sur la paix et la sécurité, et l’autre sur l’économie et les finances.

Les organisateurs ont invité le Professeur Mwendanga Musengo Désiré-Salomon Ambassadeur de la RD-Congo en Tunisie à intervenir dans le deuxième panel pour parler de la nécessité de la refonte de l’architecture financière internationale, un plaidoyer que notre gouvernement, par l’entremise de Madame la Ministre d’Etat en charge de l’environnement, avait mené lors du Sommet sur l’avenir tenu à New York en septembre 2024.

À cet effet, l’Ambassadeur de la RD-Congo en Tunisie le Prof MWENDANGA MUSENGO Désiré-Salomon a longuement attardé sur les notions d’architecture financière internationale, il a appelé l’assistance à penser à un multilatéralisme inclusif, qui tient compte des spécificités, des besoins réels et des priorités des pays bénéficiaires, en vue d’une meilleure mise en œuvre de l’agenda du développement durable à l’horizon 2030.
L’ambassadeur a démontré qu’aucun pays petit ou pauvre soit-il, ne peut manquer quoi offrir.

Prenant le réchauffement climatique pour exemple, l’ambassadeur Mwendanga Musengo Désiré-Salomon a attiré l’attention de l’assistance sur le rôle régulateur du bassin du Congo. Ainsi, il a suggéré la mise en place des mécanismes permettant de quitter progressivement l’aide au développement vers le partenariat gagnant gagnant, en commençant pour le cas d’espèce, par les fonds de crédit carbone en vue de financer les projets propres d’adaptation et d’atténuation.

Pour conclure, il a affirmé que la refonte de l’architecture financière internationale visait à améliorer la stabilité et l’équité financière mondiale, en particulier pour les pays en développement.
Par cette contribution, la voix de la Rd-Congo a été entendue et accueillie très agréablement par les participants.